La Celanese de Drummondville
Étude patrimoniale et réflexions d’interventions urbaines et architecturales
Client : Ville de Drummondville 2020
En vue de se doter d’une stratégie d’intervention qui soit sensible et cohérente avec l’identité du site de la Celanese, la Ville de Drummondville a mandaté l’Enclume afin d’effectuer une analyse patrimoniale et d’entamer une réflexion sur les actions à entreprendre dans un éventuel redéveloppement du site. Positionné stratégiquement au cœur de la ville, ce site industriel en transition aura un impact significatif sur le paysage urbain dans les années à venir. Il importait donc de bien comprendre celui-ci à la fois d’un point de vue historique, architectural, paysager, et fonctionnel.
Afin d’outiller la Ville dans sa réflexion, l’Enclume a mené une étude patrimoniale et typomorphologique du site. Cette démarche avait notamment pour objectifs de comprendre les logiques et les intentions d’aménagement d’origine du complexe et leur évolution dans le temps, et d’identifier et de caractériser les composantes architecturales, paysagères et urbaines d’intérêt. Pour ce faire, l’équipe s’est appuyée sur des analyses visuelles du site à l’étude dans son état actuel de même que sur des recherches historiques à travers différents fonds d’archives et ressources documentaires. Ces dernières ont permis de retracer l’évolution du site industriel, en relation avec le contexte industriel drummondvillois, mais aussi plus largement en rapport avec la production de textile en Amérique du Nord. Elles ont aussi permis de mettre en lumière le caractère unique de ce site tant d’un point de vue historique que technique.
Des recommandations illustrées et regroupées sous trois thèmes (histoire et identité, aménagement urbain et urbanisme, développement durable et innovation) ont aussi été formulées et ont permis de bonifier la réflexion de la Ville de Drummondville quant à l’avenir de la Celanese. Ce travail a aussi mené au développement d’une stratégie intégrée de revitalisation du site (dite de régénération) qui combinerait une approche de mise en valeur patrimoniale et paysagère, de régénération des sols (par les phytotechnologies et l’intensification de la biodiversité) et d’engagement sociocommunautaire.